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'cUncert-X
 

projet financé par la drac pays-de-la-loire


  

athénor
04-19 février 2006


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`cUncert-x est un projet de concert étendu, créé par les artistes de Volume-Collectif, proposant au public une immersion dans un espace musical et sonore.

La traditionnelle salle de spectacle  a laissé place à un environnement narratif et abstrait, construit principalement autour des paysages sonores et visuels des alentours de Saint-Nazaire.

Les formes visuelles, sonores, musicales ont été emprunté aux différentes activités de Volume-Collectif.

`cUncert-x a permit leur rencontre, leur partage et leur hybridation.


• récolte •


Phonographie, photographie, vidéographie. Récolter des traces sous forme d'écriture. Ensemencer des fragments de réel, de vécu. Et laisser croître une interprétation subjective et collective. Un rendu ludique.


Un travail visuel, plastique, sonore et musical sous la forme de dialogues au sein d'un environnement construit pour l'occasion, rendant compte d'environnements visités et documentés. 
• phono3graphies •


Trois paires de microphones. Trois stéréophonies synchrones. Trois preneurs de sons, décrivant des trajectoires avec leurs capteurs, une chorégraphie de mouvements complémentaires. Trois inscriptions simultanées et parallèles d'un paysages sonores.
Un espace d'écoute au centre d'un cercle de six haut-parleurs. La diffusion simultanée de plusieurs points de vue (ou plutôt d'écoute) d'un même sujet. Écouter les prélèvements d'un environnement acoustique en milieu industriel, en milieu urbain ou naturel. Un espace en mouvement, des géométries impossibles, un rendu hyperréaliste.
Expériences consacrées à l'écoute de la base marine de Saint-Nazaire et de l'usine agro-alimentaire attenante.

• abs(.)hum •


Un dispositif instrumental automatique. Une guitare à plat inclue dans une architecture bricolée. Accomodé de mécanismes percutant ou frottant les cordes, de moteurs, de capteurs et de déclencheurs, l'instrument délivre des sons saturés ou de longues textures planes, parfois des chocs et des resonances.
La guitare est suspendue en face d'une vidéoprojection géante. L'image présente une éolienne et répond aux moteurs de la guitare. Mouvements de rotation et flux d'énergie. Le tout 
en perpétuelle évolution, commandé à distance par un programme informatique.
Certains phénomènes sonores ne sont possibles que sous certaines conditions matérielles : il ne suffit pas d'enregistrer un paysage pour le rendre audible. Il faut aussi construire les dispositifs de diffusion sonore.
Certains sont constitués de plaques de polystyrène, de matériaux récupérés, truffés de composants électroniques (transducteurs piézocéramique), d'autres mettent en vibration des plaques de métal et des graines.
Rechercher des matières sonores fluides, indistinctes, non-localisables, inciter à la déambulation et la découverte.
• abri •

Une architecture précaire et temporaire, réalisée à partir d'un matériau des plus communs : les cartons abandonnés, récupérés et assemblés. Une forme d'igloo inhabituelle, un espace monochrome (de la couleur caractéristique des cartons), un éclairage brut et fragile, et surtout une acoustique équivalente : sèche, étroite, intime.
L'abri est doté d'un dispositif de diffusion sonore conçu spécialement : haut-parleurs miniatures, incrustés dans les parois, destinés à des matériaux sonores en adéquation avec l'architecture. 
Cliquetis, sifflements. Un autre rapport à l'écoute, la diffusion et le moment musical.
Les espaces construits pour l'occasion de relèvent pas de la scénographie, il ne s'agit pas d'illustrer un propos musical ou de rendre une action dramatique. Il s'agit d'environnement sensoriels troublant la perception des lieux investis. Donner l'occasion de s'inventer une écoute et un regard.
• luminescences •

Donges, la nuit.
La raffinerie est illuminée de dizaines de tubes néons. Des pointillés disséminés sur les bâtiments, soulignant leur contour et les uniformisant leur aspect. La luminescence gris-bleu de l'ensemble évoque un décor de science-fiction, un site futuriste et secret.
Taipei, la nuit.
Au somment des immeubles, des inscriptions dans le ciel. Sur fond bleu-noir, les idéogrammes lumineux clignotent, tournent sur eux-même. Leurs couleurs criardes créent un halo. Des icônes et symboles, des sigles. Tout se prête à une signalétique qui nous échappe.
Faire rencontrer ces paysages lumineux nocturnes. Un impossible assemblage, sous la forme d'un environnement vidéo. Un jeu de superpositions, de complémentarité graphique.